Salut à tous,
J'ai reçu récemment la visite d'amis qui ont eu le bon goût de m'apporter un paquet de petits gâteaux (trouvés à Tulle) :
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Et, pure coïncidence, j'avais prévu un passage au viaduc des Rochers Noirs samedi 14 septembre dernier. Une vue depuis la rive droite côté Lapleau :
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Sur place, le chantier est fermé, et pour accèder du côté Soursac, pas d'autre solution que d'emprunter la "passerelle himalayenne" qui enjambe la Luzège. La montée de la rive gauche est un peu physique, mais je ne regrette pas les efforts :
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Je continue l’ascension vers la galerie d'amarrage et j'ai la surprise de constater la présence d'ouvriers sur le site (certains sur le tablier et un autre auprès du chariot de dilatation à gauche au sommet de la pile). Ils appliquent de la peinture anticorrosion sur les nœuds de suspension, les câbles et chariots de dilatations :
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L'accès à l'intérieur de la galerie d'ancrage est protégé par une grille. La porte n'est pas verrouillée mais l'odeur de peinture fraîche et l'obscurité me dissuadent de pousser plus avant mon exploration :
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J'effectue le trajet "sportif" inverse pour regagner la rive côté Lapleau. Je me faufile entre deux grilles non cadenassées et me présente au responsable des travaux qui m'autorise l'approche pour photographier :
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J'arrive cependant un peu tard, le journée de travail s'achève et impossible d'accéder au tablier : la couche primaire d'accroche (résine époxy avec incrustation de sable) pour la protection des tôles du platelage étalée en fin d'après midi doit sécher (passage et piétinement interdits). Les échanges avec les ouvriers soulèvent quelques interrogations réciproques. Ils s'informent sur l'existence d'un tel monument dans cet endroit … au milieu de nulle part et sur l'urgence de la prestation a réaliser. Prévenus la veille (vendredi 13), une poignée de "volontaires" disponibles est débauchée séance tenant d'un chantier local pour venir travailler en Corrèze le lendemain avant de regagner à nouveau, dimanche, le siège de l'entreprise, près de Mulhouse.
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Tout aussi étonné qu'eux sur ce qui semble une improvisation peu probable dans l'agenda du déroulement des travaux, la conversation se poursuit sur le but et le choix d'implantation de l'ouvrage, les conditions de travail, actuelles et celles de 1911 lors de la construction du viaduc, les normes de sécurité (par rapport à la réhausse des rambardes latérales d'origine), le financement et le coût des travaux (pour combien de piétons et vélos prévus questionnent-ils), les Journées Européennes du Patrimoine, l'inauguration prévue .... et la localisation d'une bonne table où ils espèrent se restaurer après leur journée.
Cordialement,
C. Delarnaque