Présentée en Avril 1955 au Trocadéro (la même année qu’une certaine Citroën DS), la Peugeot 403 prend le contre-pied de la Citroën avec des formes rassurantes, des solutions techniques éprouvées, de quoi plaire à une clientèle traditionnelle peu avide en nouveautés :

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Le coupé 2 places Porsche 914 (1969/1796), 11 CV, boîte de vitesse manuelle à 5 rapports, moteur en position centrale AR :

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Comportement routier "délicat" pour cette berline 4 portes et moteur AR (commercialisée à partir de 1956). Elle est baptisée Dauphine car la "Reine" des ventes à l'époque est la Renault 4 CV. Moteur essence 30 Ch, batterie 6 Volts, boîte de vitesse manuelle à 3 rapports (seconde et troisième synchronisées), vitesse maxi 110 km/h, consommation environ 6,5 litres/100 km, pneus 135 x 380. Renault Type R1090 de 1958 :

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Lancée en Juin 1962, la Renault 8 est l'une des premières voitures françaises équipée de 4 freins à disques. Le public pense qu'elle est destinée à remplacer la Dauphine, mais en fait les 2 modèles cohabiteront sur le marché jusqu'en 1968. 44 Ch, boîte de vitesse manuelle à 3 ou 4 rapports (première non synchronisé) ou automatique en option :

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La R4 est la première berline break au monde à posséder quatre portes, mais aussi la première voiture de tourisme Renault à traction avant. Couramment appelée 4L, la R4 est présentée le 21 septembre 1961 au Salon international de l'automobile de Francfort. Elle est initialement commercialisée en quatre versions : la R4, la R4 L, la R4 L Super Confort et la R3 à l'équipement minimal – sans troisième vitre latérale derrière les portes passagers – (modèle rapidement abandonné). Un gala en l'honneur des nouvelles "quatre" suivra le 4 octobre au Palais de Chaillot à Paris. Puis le salon de l'automobile de Paris ouvre ses portes le 6 octobre et marque les débuts officiels de la R4 en France. Elle est présentée au public avec une opération de lancement unique : 200 Renault 4 sont exposées dans la rue, en marge du salon de l'automobile et mis à disposition des automobilistes. Grâce à cet événement "Prenez le volant!" plus de 60.000 parisiens découvrent les qualités d'un modèle bientôt emblématique. 8 135 424 exemplaires de R 4 sont sortis des chaînes en 31 ans de production (fabriquée dans 28 pays de 1961 à 1992) et vendue dans plus de 100 pays. Ici la version GTL Clan 1987/1993 (34 Ch, 4 CV) :

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On pourrait croire la Rambler tout droit sortie d'une chaîne de montage américaine, mais le losange sur la calandre (côté passager) est bien le sigle d'une marque nationale Française. De fait la Rambler est le fruit d'un accord signé entre Renault et American Motors Corporation en 1961, ce qui conduira à la commercialisation de l'AMC Pacer en France dans la fin des années 1970 puis à la commercialisation de la Jeep CJ-7 puis la Wrangler :

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Assemblées dans les usines Renault de Haren en Belgique et produites entre 1962 et 1967, les Rambler sont vendues à seulement 4000 exemplaires en France. Il faut dire que cette grosse berline coûtait cher à l’achat (21 900 francs avec option boîte automatique), mais aussi cher en vignette : née à 18 CV, elle finira sa vie à 22 CV. (D'autres Renault Rambler, les Classic et Ambassador, ont été produites par IKA Renault en Argentine dans l'usine Santa-Isabel de Córdoba jusqu'en 1972) :

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Sous ses airs de belle américaine, le modèle présent à Bugeat dispose des 140 Ch de son moteur 6 cylindres associé à une boîte automatique 3 rapports pour atteindre les 160 km/h maxi. (22 CV fiscaux, réservoir 72 litres, carburant essence, poids 1,3 t, long 4,96 m – 4,80 m pour la Citroên DS 19) :

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Caractéristiques plus modestes pour cette Siata Spring italienne (37 Ch, moteur 4 cylindres, boîte de vitesse manuelle à 4 rapports synchronisés, 125 km/h environ, poids 615 kg, long 3,457 m). Créée en 1926 par Giorgio Ambrosini , la société SIATA, acronyme de "Società Italiana Applicazioni Tecniche Auto-Aviatorie" (Société Italienne Applications Techniques Automobiles et Aviation), était un petit constructeur italien d'automobiles.
L'imposante calandre chromée verticale est purement factice, n’ayant qu’un rôle purement décoratif. Ce qui est assez normal étant donné que ce petit cabriolet reprend l'ensemble châssis/motorisation ainsi que la plupart des organes de la Fiat 850. Elle hérite donc aussi de l’architecture mécanique, c’est-à-dire d'un moteur placé en porte-à-faux à l’arrière. De 1967 à 1970, environ 3 500 exemplaires de la Spring sortirent des ateliers de Siata à Turin avant que les difficultés de plus en plus grandes rencontrées par l’artisan-constructeur n’oblige finalement celui-ci à en interrompre la production en 1970 :

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En juillet 1954 (avec effet au 1er décembre 1954), Simca rachète Ford S.A.F (Ford Société Anonyme Française) et s’approprie ainsi son usine de Poissy. Tandis que le groupe Ford, déçu par les résultats de son activité en France, se recentre sur ses filiales en Allemagne de l'Ouest et en Grande Bretagne, Simca récupère la toute nouvelle gamme Vedette millésime 1955, conçue par Ford dans son siège de Dearborn (Michigan USA), pour remplacer le premier modèle Vedette lancé en 1948, ainsi que le réseau de concessionnaires Ford S.A.F.
Simca (acronyme de "Société industrielle de mécanique et carrosserie automobile") était à l'origine une firme automobile franco-italienne créée par Fiat (Fabbrica Italiana Automobili Torino – ou en français Fabrique italienne d'automobiles de Turin) pour produire en France des véhicules sous licence, vendus sous la marque Simca-Fiat de 1935 à 1938, puis sous la seule marque Simca. Ce procédé a permis à Fiat de vendre ses modèles sur le territoire français sans payer de taxes d'importations et de droits de douane, car Simca était une entreprise basée en France et qu'il n'existait pas, à l'époque, de politique de libre-échange entre les deux pays.
En 1957, la gamme est remaniée, et en 1958, apparaît la Simca Présidence.
Cette voiture est en quelque sorte la réponse de Simca à la Citroën DS lancée en 1955. Et c’est sur la base de la Chambord que ce modèle est décliné, en reprenant sa mécanique, un V8 Ford développant 84 Ch, équipé de série d’un overdive automatique, le "Rushmatic" qui permet de disposer d’une quatrième vitesse surmultipliée. Côté carrosserie, extérieurement, la Présidence était reconnaissable au premier coup d’œil grâce à sa roue de secours apparente à l'AR sous un cache métallique fixée verticalement à l’extérieur du coffre et par ses deux sorties d'échappement débouchant symétriquement des butoirs de pare-chocs. Quant à la peinture, seul le noir fut proposé dans le catalogue :

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L’habitacle quant à lui est disponible en deux variantes, la première, dite "classique", offre deux banquettes et une séparation chauffeur, et la seconde, nommée "Grand Tourisme", se dote de sièges avant séparés. Mais au prix de 1.624.850 francs à sa sortie en 1958, soit moitié plus cher qu’une Chambord, la Présidence a du mal à se vendre. Au final, 1.570 exemplaires furent réalisés jusqu’en 1961 (seules sept unités sont produites à la semaine). Transmission par propulsion (AR), moteur V 8, essence, poids 1,3 t, long 4,92 m, 110 km/h :

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Plus le temps d'échanger avec les amateurs d'autos anciennes ni d'admirer les MG, Triumph et autres Austin, des coups de sifflets indiquent l'arrivée des machines à vapeurs :

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A suivre.
Cordialement,
C. Delarnaque