par c.delarnaque » 28 Septembre 2025, 21:56
Salut Alain,
Cette question (ainsi que celle de la vitesse limite de la marche) est restée en second plan dans mon esprit, tant j’étais absorbé par l’idée de photographier la compo côté soleil. Bon, je n’avais pas d’EPI (équipement de protection individuel) mais la voie G toute proche était en travaux, donc circulations commerciales neutralisées et la rame arrêtée sur la voie F. Je n’ai pourtant pas osé braver l’interdit et, par son attitude, le photographe de l’association ne m’a pas encouragé dans cette démarche en refusant le conseil du Président de l’APMFS de passer sur le quai voisin (je l’aurais peut-être suivi). J’ai également songé emprunter la passerelle, mais j’ai estimé être trop éloigné côté parking et sans visibilité d’obstacles éventuels (grilles, signalétique).
Les cabines de conduites AV et AR des deux machines étaient au quota du nombre de personnes admises (membres de l’asso), pas évident de déterminer si l’agent de conduite de la seconde loco joue un rôle actif. Je te livre mon avis perso : à l’arrivée en gare de Brive, les pantos AR des deux CC étaient au contact de la caténaire (pantos AV en position basse). Au cours de la phase d’accostage avant l’arrêt, les deux pantos de chaque CC sont levés (procédure réglementaire applicable sous certaines conditions par les engins 1500 V).
Au départ du train, après le “décollage “ de la rame, le panto AV de chaque engin revient en position basse, les pantos AR restent levés. J’ai également remarqué qu’un câblot (interphonie, au dessus des vitres frontales) reliait les deux CC. Utilisé pour communiquer entre les deux postes de conduite ? Ou uniquement pour infos aux voitures, un câblot similaire reliant la 6500 verte à la première voiture ? De toute façon, maintenant avec les téls portables ….
Bref, pour moi les deux 6500 étaient en double traction (un agent de conduite dans chaque poste de conduite, loc menante et loc menée). Ce n’est pas pour une débauche de puissance pour le tonnage remorqué mais je pense qu’ainsi cela a permis le fonctionnement des mécaniques internes (transmissions, contacteurs et relais électriques, etc…) des machines bien moins sollicitées qu’au temps de leur activité à la SNCF. Et on entend souvent dire que l’absence d’utilisation n’est pas la meilleure des préservations.
Quant à la vitesse limite autorisée, je constate que si le départ de Limoges a bien été donné à 13 h 15, les 94 km (environ) jusqu’à Brive ont pris 1 h 25 de temps de trajet (arrivée à 14 h 40) soit une moyenne de 75,2 km/h, et la marche ne devait pas être des plus tendues.
C. Delarnaque